01. Innocence
02. Demons In You
03. No Bitter End
04. Love To Hate
05. Supremacy
06. The Living End
07. Diva
08. Eagle Eye
09. Undertaker
10. Calling From The Wild
11. Too Many
Date de sortie : 05 Août 2016
Durée : 67 minutes
Label : EarMusic
Pochettes alternatives :
Singles :
1. « No Bitter End »
2. « Innocence »
Bonus tracks :
à venir
Remarques :
Suite du préquel « The Brightest Void », « The Shadow Self » contient une reprise (Supremacy, de Muse), deux duos (avec Alissa White-Gluz sur « Demons In You » et avec son frère Tony sur « Eagle Eye »), ainsi qu’un extrait de Chopin sur « Innocence ». La tradition des albums de Tarja qui consiste à ouvrir l’album avec un morceau contenant une pièce de musique classique est donc respectée !
Description de l’album :
Tarja a toujours dit qu’elle n’aimait pas proposer plusieurs fois le même genre d’album, et cette déclaration se vérifie une nouvelle fois avec « The Shadow Self ». Là où l’album précédent (« Colours In The Dark ») contenait beaucoup de longs morceaux, très mélodiques, demandant quelques écoutes pour en découvrir toutes les subtilités, ce nouvel album propose davantage de morceaux courts et directs, plus rapidement accrocheurs. Et surtout, c’est probablement l’album offrant le plus de diversités : chaque morceau a un univers différent. Là où « Innocence » va proposer un solo de piano et des envolées lyriques et orchestrales, « Demons In You », le morceau qui suit, va offrir à la fois une intro jazzy et une voix death (celle d’Alissa, la chanteuse d’Arch Enemy). Et c’est ainsi que fonctionne l’album, qui s’amuse à nous faire passer d’une ambiance à l’autre. Parfois des morceaux heavy classiques (« No Bitter End »), parfois des ballades dans un registre plus pop (« The Living End »), et parfois des morceaux à la structure plus alambiquée comme on a connu par le passé (« Calling From The Wild », « Undertaker »). L’album contient son lot de petites merveilles musicales, comme l’excellent « Innocence », mais aussi « Diva », dont les paroles font référence à un passé lointain de Tarja… La reprise de Muse, « Supremacy », est réussie, bien que le mixage déçoive un peu lors du « cri » final de Tarja, bien trop sous-mixé (les versions live rattrapent le coup). A noter aussi que les morceaux « No Bitter End » et « Eagle Eye », qui étaient déjà disponibles dans le préquel « The Brightest Void », sont ici proposés dans des versions quelques peu modifiées, et assez dispensables il faut le dire. On préférera les versions du préquel. Enfin, l’album se termine sur le long morceau « Too Many », où Tarja répète inlassablement un refrain bercé par une somptueuse mélodie, et offrant de belles variations musicales, jusqu’à finir le morceau a-capella. Une merveille. Et lorsque l’on croit que l’album est terminé, c’est une piste cachée de deux minutes qui démarre et qui va surprendre tout le monde : un petit délire de Tarja, dans lequel metal très heavy et electro-danse se mélangent, accompagné de Tarja répétant « This is the hit song! ». Une façon drôle et sympa de finir cet album définitivement très, très varié !